un tournant dans la consommation numérique
L’année 2025 marque une étape cruciale. ChatGPT, l’un des modèles de langage les plus utilisés, enregistre plus de 190 millions d’utilisateurs actifs quotidiens et traite plus d’un milliard de requêtes chaque jour. Du côté de Google, on compte plus de 13 milliards de recherches quotidiennes. Ces chiffres montrent que, même si le volume global de recherches avec Google reste largement dominant, l’engagement avec les IA conversationnelles monte en flèche.
Ce n’est pas seulement une affaire de chiffres : c’est une évolution de fond. Les utilisateurs ne se contentent plus de taper des mots dans un moteur, puis de cliquer sur des liens. Ils attendent des réponses complètes, personnalisées, immédiates — souvent sans même sortir de la conversation avec l’IA.
Les conséquences : impact humain, sociétal et environnemental
Usage humain & changement d’habitudes
- Temps passé & implication : les utilisateurs consacrent désormais plusieurs minutes par session à interagir avec ChatGPT, souvent pour des usages élargis (aide personnelle, rédaction, recherche, etc.).
- Objectif différent : ce n’est plus uniquement “chercher une page web”, mais “obtenir une réponse directe” — que ce soit un résumé, une recommandation ou une solution. Cela modifie la façon dont les contenus sont consommés et ce qui compte pour l’utilisateur.
Impact environnemental
- Consommation énergétique : les LLM (Large Language Models) sont gourmands en ressources — entraînement, inférence, stockage, refroidissement des centres de données.
- Empreinte carbone et consommation en eau : par exemple, certaines études montrent que pour des usages cumulés, la consommation d’électricité globale liée aux IA génératives pourrait représenter un pourcentage non négligeable de la consommation globale, qui tend à tripler dans le futur proche. L’eau utilisée pour le refroidissement des serveurs est aussi un enjeu sérieux.
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